A propos de l'artiste

Biographie

Jean-Gabriel Mondié fut, comme ses illustres prédécesseurs Ousmane Sow et Jean-Pierre Ceytan, kinésithérapeute puis ostéopathe. De ses études il a su retenir, s’agissant de la peinture et de la sculpture, la force de l’expression anatomique.

Très jeune, l’art le passionne. Il fréquente assidûment musées et galeries. Son goût s’oriente vers l’art du XVIème et XVIIème siècle qu’il soit Français, Italien ou Flamand avec une sensibilité pour le maniérisme. Chez les contemporains, c’est la peinture de Sergio Ferro qui fera œuvre d’inspiration sur son travail.

De retour d’un voyage à Venise, atteint d’une sorte de syndrome de Stendhal, il empreinte la palette et les huiles de son père (qui avait pour hobby la peinture) et se met à peindre, de façon ludique et éducative, des marines, des bouquets, des rues, des nus…

C’est en 1985 qu’il rencontre le peintre Philippe Grisel (1930-1998) avec qui il partage de longues conversations s’agissant de l’art. De cette rencontre naîtra en 1998 l’ouvrage monographique concernant ce peintre. (Mondié, J-G. (2000). Philippe Grisel)

En 2001 il étudie la restauration de tableaux (formation Drouot).

A partie de 2007, il s’adonne au travail pictural de manière plus prononcée et professionnelle, avec l’objectif de s’approprier un univers singulier, revisitant les grands thèmes de la peinture, mythologique, biblique et consacrant à l’expression corporelle. Idée qu’il reprendra dans les créations en bronze. La recherche du poignant dans l’œuvre d’art est son crédo artistique.

Depuis 2011, expositions de groupes et personnelles se succèdent. En savoir plus

En 2015, il obtient le premier prix de peinture du conseil départemental de l’Oise au salon d’Automne de Compiègne.

Puis, comme une évidence, la sculpture s’ouvre à lui. Igor Mitoraj, Christophe Charbonnel… chez les contemporains ; Le Bernin, Cellini, Michel-Ange… s’agissant des maîtres anciens seront ses mentors spirituels. Le modelage de l’argile fait écho au travail au réalisait la main dans son exercice professionnel.

En peinture comme en sculpture, il fait sienne la pensée répandue au XVIIIème siècle exposée ainsi par Winckelmann : « peindre des idées par des images. Telle est la définition de l’allégorie, tel est le but de la peinture… Le stade suprême de cette abstraction sera donc la peinture de l’idée. L’idéal (l’idée du beau) sert à peindre l’idée pure (la beauté) ».